A Aretha, collegue à Douala
Par Tikum Mbah Azonga
Du soleil en pleine mer
Sans vice de forme ni détour
Juste un simple constat
Venu d'une beauté d'Outre-Mer
Qui à tort ou à raison se prend pour l'enfant terrible
Et donc indomptable
Elle a pour preuve
Ses tresses trompeuses et ses infatigables perles
Elle se croit figée, inamovible
Intouchable, incontournable
Inattaquable, invincible
Pourtant et pourtant elle s'ignore.
Elle ignore quand le prince charmant apparaitra sur terre
Il n'y aura pas de répit, même pour le vautour
La route sera barrée comme pour le sida
La porte sera fermée à clé, même pour le père
La première fois qu'elle verra ce prince incroyable
Ce sera indubitablement le coup de foudre palpable.
Notre princesse perdra alors la tête comme une veuve
Époustouflée, sidérée, bouche bée, elle oubliera les couvercles
Alors, faisant fi de sa coiffure et de sa bible
Elle s'emparera de son sac et courra sur le sable
Sans bâton de pèlerinage, ni chien, ni écharpe visible
Et avec son prince, elle ira au paradis que nul n'ignore.
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lundi 12 avril 2010
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