vendredi 22 janvier 2010

ECART DANS LE TEMPS

Par Tikum Mbah Azonga

(A Madame Colette Morel, ma bailleresse au 30 Chemins des Torcols, 25000 Besançon, en France. Merci, Colette, pour les beaux jours passés à Besançon. Il faut me rappeler au bon souvenir de tes enfants : La Grande (a-t-elle toujours sa moto ?), Denis et son épouse, Marie ; la benjamine, Sylvie ; et son aînée la Scorpion dont j’oublie le nom. Et Ben qui aimait tellement t’appeler « Ma Belle », comment va-t-il ? Colette, le jour où je reviendrai à Besançon, je serai prêt pour notre « petite dictée à deux », exercice auquel tu m’avais invité. Et en français comme tu l’avais voulue, pour voir lequel de nous deux est plus fort en français. C’est un défi que je saurai lever en bonne et due forme, et comme il se doit. A très bientôt !)
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ECART DANS LE TEMPS

Je ne déconne pas
Non, je décampe
Et je le fais en connaissance de cause
Que veux-tu ?

Toi, tu es fils de papa
Tantôt avec, tantôt sans trempe
Coupable d’enrichissement sans cause
Voilà pourquoi moi je fus.

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